Acheter ou vendre en viager : une solution face à la crise ?

Parce qu’elles cumulent les avantages tout en limitant les risques, les transactions viagères ont la cote. Face à la crise, certains y voient en effet un moyen astucieux de se constituer un patrimoine tandis que d’autres profitent de l’occasion pour compléter leur retraite

Le regain d’intérêt pour le viager
Ce n’est un mystère pour personne, la crise économique et financière a chamboulé les projets de nombreux épargnants. Echaudés par les soubresauts de la bourse, beaucoup d’investisseurs se sont naturellement tournés vers l’immobilier en général, le viager en particulier. La raison est simple : en temps de crise, acheter un bien en viager présente moins de risques et plus d’avantages qu’un placement financier.

De sérieux atouts pour les investisseurs
Avec un viager, on ne risque pas de voir ses actifs fondre comme neige au soleil : on devient propriétaire et on le reste. On évite aussi les volte-face des banques et la contraction du crédit qui va avec. Résultat : on se constitue un patrimoine immobilier avec un investissement initial modéré, sans formalités, sans frais de gestion ni intérêts bancaires. Et dans le meilleur des cas, on réalise une bonne affaire.

Une source de revenus complémentaire pour les vendeurs
Mais pour ce faire, encore faut-il que des vendeurs y trouvent leur compte. Et c’est le cas : en vendant leur bien en viager, de nombreux retraités complètent leur pension et améliorent leur quotidien tout en conservant leur cadre de vie. Outre le bouquet qui représente généralement 20% de la valeur du bien, la rente viagère, indexée sur le coût de la vie et bénéficiant d’une fiscalité attractive, leur permet en effet d’envisager la retraite avec sérénité. Par les temps qui courent, c’est important.